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Salon des poètes
Voici quelques unes de mes poésies, ajoutez-y les votres, elles sont les bienvenues .
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Par Douce-Kajira le 19 Octobre 2012 à 13:18
Il pleure dans mon cœur
Il pleure dans mon cœur
Comme il pleut sur la ville ;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon cœur ?
Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits !
Pour un cœur qui s'ennuie,
Ô le chant de la pluie !
Il pleure sans raison
Dans ce cœur qui s’écœure.
Quoi ! nulle trahison ?...
Ce deuil est sans raison.
C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi
Sans amour et sans haine
Mon cœur a tant de peine !
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Par Douce-Kajira le 26 Septembre 2012 à 16:45
Rappelle-toi Valjira,
j'ai écris ce pème en souvenir de la première rencontre.
Rappelle-toi Valjira
Il pleuvait sans cesse au Mans ce jour là,
Et tu marchais souriante,
Epanouie ravie, ruisselante
Sous la pluie.
Rappelle-toi Valjira
Il pleuvait sans cesse au Mans ce jour là.
Tu étais là sur le quai de la gare,
Tu souriais,
Et moi je souriais de même.
Rappelle toi Valjira.
Toi que je ne connaissais pas.
Toi qui ne me connaissais pas.
Rappelle-toi,
Rappelle toi quand même ce jour là !
N' oublie pas !
Nos Maîtres devant nous, marchaient
Et il nous ont souris
Nous étions là sous la pluie
Ruisselantes ravies épanouies.
Je me suis jetée dans tes bras
Rappelle-toi cela valjira
Ne m' en veux pas si je te tutoie
Je dis tu à tous ceux que j' aime
Même si je ne les ai vus qu' une seule fois
Je dis tu à tous ceux qui s' aiment
Même si je ne les connais pas
Rappelle-toi Valjira
N' oublie pas
Cette pluie sage et heureuse
Sur nos visages heureux
Sur cette ville heureuse
Cette pluie sur la ville,
Sur le quai désert.
Oh Valjira !
Quelle bêtise les séparations.
Car tu es partie maintenant
Sous cette pluie grise
Avec H**** qui te serrait dans ses bras
Amoureusement.
Oh Valjira !
Il pleut sans cesse au Mans
Comme il pleuvait avant.
Mais ce n' est plus pareil et tout est changé.
C' est une pluie triste, terrible et désolée
Ce n' est même pas un orage,
Tout simplement des nuages.
Qui crèvent comme des chiens.
Des chiens qui disparaissent
Au fil de l' eau du Mans
Et vont mourir plus loin.
Au loin très loin du Mans,
Où tu n' est plus maintenant,
Et dont il ne me reste que le souvenir,
Le souvenir de toi,
Le souvenir de vous.
mais je me rappelle tout
Valjira -
Par Douce-Kajira le 26 Septembre 2012 à 14:48
Le marionnettiste
Il a lâché le fil et j’ai baissé la tête.
A chacun de Ses gestes, j’ai toujours répondu :
Il veut que je me lève, Il veut que je m’abaisse,
Ses mains me manipulent, je suis à genoux…
Les liens qui nous unissent ne sont pas visibles
Et seuls, les initiés peuvent les deviner.
Les autres se détournent, trouvent ça risible
Qu’importe ! Il est le guide auquel je suis liée…
Ses doigts marquent de leurs empreintes mes habitudes,
Il pense , j’obéis à ses commandements.
Nul besoin de pression, mais de sollicitude,
De douceur, d’Amour et de renoncement…
Je suis sa Colombine, toute vêtue de noir,
Dans un décor austère, sans Guignol ni Pierrot.
Je suis seule sur la scène, je sais que là haut,
Il est là, heureux de me faire me mouvoir…
Je suis sa marionnette, son jouet, son trésor,
Celle qu'Il anime quand Il en a envie,
Je Lui appartiens, de mon âme, de mon corps,
C’est Lui qui me contrôle et me donne vie….
Si demain Il se lasse et me met de côté,
Enfermée dans un coffre, oubliée dans un coin,
Je n’aurais plus de vie, ni plus rien à donner,
Mon bois dépérira , par le manque de Ses soins…
Mais ce soir, Il me prend et m’emmène avec Lui,
Me caresse et me pose au milieu de la scène,
Il effleure le fil, je vibre, je frémis,
Je danse sous Ses doigts pour Lui dire « je t’aime »… -
Par Douce-Kajira le 26 Septembre 2012 à 11:56
Qu'es tu ?
Tu es l'air que je respire,
Le vent qui me caresse,
La pluie qui me désaltère,
Le soleil qui me chauffe,
L'étoile qui me guide,
La lune qui m'éclaire,
Tu es mon univers.
Tu es la rose qui m’enivre,
L'herbe sur la quelle je me couche,
Les vagues qui m'emportent,
Tu es le sable sous mes pieds
Ou nous laissons nos empruntes unies
A chacun de nos passages.
J'aime ta bouche qui me désire,
Tes yeux qui tendrement me sourient,
Tes mains qui doucement me touchent,
Et c'est mon cœur alors qui chavire.
Tu es toutes mes nuits et tous mes jours,
Tu es tous mes rêves et tous mes désirs,
Tu es ma force et ma douceur,
Tu es ma patience et ma volonté.
C'est dans tes bras que je suis
La plus belle d'entre les femmes,
Que je suis la plus aimante,
Mais aussi la plus douce,
Dans tes bras je suis la seule, l'unique.
Dans tes yeux, parfois, je me perds
Et que je m'y redécouvre une autre.
C'est dans tes paroles chaudes et douces
Que je me noie et que je revis.
Prenons, Amour, ce qui est à prendre,
Donnons, amour, ce qui est à donner,
Gardons pour nous ce désir, cet amour
Dardons cette force vers l'éternité,
Et ce, quoi qu'il puisse nous arriver.
Je t'ai aimé, je t'aime et je t'aimerai,
Toujours fidèle, à tes pieds je serai,
Princesse entre terre et ciel.
Prends ma main, offerte et confiante
Et guides moi vers tes lendemains. -
Par Douce-Kajira le 26 Septembre 2012 à 10:51
Quand tu m'aimes,
Quand je croise par hasard tes yeux
Que je peux y lire tout un livre d'amour,
Que mon cœur vibrant chante un air merveilleux.
Alors je m'offre un peu plus chaque jour !
Quand entre tes mains je me sais prise.
Que tu me fais grandir, que tu me guides loin,
Quand sensuelle, sous tes caresses je lâche prise,
Alors je n'ai plus peur de mes lendemains !
Quand, tendrement, tu me dis que je suis ta belle,
Que pour toujours ma vie, mon âme seront tiennes,
Que je suis à tout jamais ta soumise reine.
Alors je me sens être immortelle!
Quand, parfois je doute et que j'entends,
Que tu me murmures courage et espoir.
Que je reprends force passionnément.
Alors sous mes pieds nus danse la victoire !
Quand au petit matin tu t'en vas au loin
Que je te regarde partir seul, en silence.
Que tu te retournes et que je serre les poings.
Alors en ton amour je pose ma confiance !
Quand pour m'abandonner j'ai le creux de tes bras.
Que j'ai enfin ton corps chaud pour me reposer.
Que je n'ai plus peur car je te sais près de moi.
Alors je remercie le ciel de m'avoir mener à toi !
Quand douloureusement je sombre dans la détresse,
Quand sous tes caresses tu me rappelles mes poèmes.
Souvent je me sens devenir ta muse, ta Déesse.
Alors je suis esclave plus libre qu'une reine...
Seulement quand tu m'aimes !
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